Diocèse de Grenoble-Vienne La chorale Saint Charles Lwanga de Grenoble : un instrument liturgique pour la pastorale des migrants Fondée par l’Abbé Renaud Silvère Kinzonzi, prêtre de l’Archidiocèse de Brazzaville en mission pastorale et d’études dans le diocèse de Grenoble-Vienne, la chorale Saint Charles Lwanga assure l’animation des chants liturgiques dans les célébrations eucharistiques de la Communauté africaine de la ville de Grenoble, en France. Un des objectifs de cette chorale, qui s’est mise sous le patronage de l’un des martyrs ougandais canonisés par le Pape Paul VI en 1964, est d’aider les familles chrétiennes de cultures africaines, présentes dans cette ville européenne, à retrouver l’ambiance des célébrations en Afrique, dans la liturgie de l’Eglise Catholique romaine. L’Abbé Silvère Kinzonzi et la Chorale Saint Charles Lwanga La Communauté des Familles Chrétiennes de Cultures Africaines, communément appelée Communauté africaine, s’inscrit dans le cadre de la Pastorale des Migrants, qui accueille tous les étrangers pour les aider et les accompagner dans leur vie sociale et dans l’expression de leur foi en rapport avec leurs cultures d’origine. La Pastorale des Migrants concerne donc plusieurs autres communautés chrétiennes d’origine étrangère présentes dans le diocèse de Grenoble-Vienne, telles que les Missions italienne et polonaise, pour ne citer que celles-là, qui ont chacune un prêtre accompagnateur. Ainsi, l’Abbé Silvère Kinzonzi fut nommé en juin 2005, par Mgr Louis Dufaux, le précédant Evêque de Grenoble, comme prêtre accompagnateur de la Communauté africaine, dont le lieu des rassemblements ecclésiaux est l’église Saint Maurice, un relais d’église de la paroisse Saint Thomas (Saint Martin d’Hères). Pour assurer l’animation des chants au cours des célébrations eucharistiques, la chorale Saint Charles Lwanga, initialement appelée Chorale africaine et créée en dehors de la Communauté africaine, fut alors intégrée au sein de cette communauté, devenant ainsi son instrument liturgique. Officiellement, c’est le 23 mars 2008, au cours de la célébration de la messe de Pâques, que tous les choristes ont signé la Charte qui organise la vie et le fonctionnement de cette chorale. Chaque choriste signataire a ensuite reçu une lettre d’admission des mains du prêtre accompagnateur, et une image frappée des paroles « Bénis le Seigneur, ô mon âme… » offerte par la Responsable de la Commission diocésaine de musique liturgique, Mme Odile Thomas. Un rite qui marquait l’intégration officielle de cette chorale dans la Pastorale des migrants en général, et celle des familles chrétiennes de cultures africaines en particulier. Il faut signaler que cette chorale anime aussi des messes dans d’autres lieux de culte catholique. Cette année, par exemple, elle a assuré l’animation des chants au cours des messes du dimanche des Rameaux en l’église Saint Joseph et du deuxième dimanche de Pâques en l’église Saint Louis, deux églises de la paroisse Notre-Dame de l’Espérance de Grenoble. Et, en dehors de l’animation des messes, la chorale donne aussi quelques concerts dans les églises. Le dernier en date est celui qu’elle a donné samedi 16 mai dernier en l’église Saint Joseph de Grenoble. Ce dernier concert entre dans le cadre des activités de l’association L’Education pour la paix, une association fondée par l’Abbé Silvère Kinzonzi et dont les missions sont orientées vers le soutien de l’éducation des jeunes écoliers de Linzolo, une localité située dans l’Archidiocèse de Brazzaville. Un autre concert du genre est prévu pour le 27 juin prochain, à Monestier de Clermont où réside l’Abbé Silvère Kinzonzi qui, signalons-le, est à sa dernière année de mission pastorale dans le diocèse de Grenoble-Vienne. Ce prêtre Congolais aura donc marqué son passage dans ce diocèse à travers son engagement dans le chant liturgique, et dans l’accompagnement pastoral des familles chrétiennes de cultures africaines. Pierre Raudhel MINKALA
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