Paroisse Saint Thomas de Loulombo (diocèse de Kinkala) La communauté chrétienne se souvient d’un bienfaiteur, Jean-Baptiste Tati Loutard C’est avec une profonde émotion que les chrétiens du diocèse de Kinkala, en général, et de la paroisse Saint Thomas de Loulombo, en particulier, ont appris le décès à Paris, en France, le samedi 4 juillet 2009, de monsieur Jean-Baptiste Tati Loutard, ministre d’Etat, ministre des hydrocarbures. Si la communauté nationale est unanime pour reconnaître, en la personne de Jean-Baptiste Tati Loutard, des grandes qualités d’homme d’Etat, d’homme politique et d’homme de lettres, les chrétiens de la paroisse Saint Thomas de Loulombo, garderont de lui le souvenir d’un homme charitable, grâce à qui leur église, détruite pendant les conflits armés, a pu être recouverte d’un toit. En effet, les troubles socio-politiques qui ont secoué le département du Pool, à partir de 1998, n’ont pas épargné les édifices, les églises et autres biens matériels du diocèse de Kinkala. Comme la plupart des paroisses de notre diocèse, la paroisse Saint Thomas de Loulombo, y compris sa plus grande communauté, à savoir Saint Joseph de Kinkembo, ont vu les toitures de leurs églises être détruites pendant ces événements malheureux. Pendant plus de cinq ans, les chrétiens de ces deux communautés se rassemblaient et priaient à la belle étoile. Elles étaient, parfois dispersées par les intempéries. Mise au courant de cette situation combien inconfortable pour le peuple de Dieu qui se trouve dans cette contrée, le ministre Jean-Baptiste Tati Loutard décida de réhabiliter ces deux toitures, courant l’année pastorale 2005-2006, et cela fut fait. Aujourd’hui, grâce à l’élan de générosité de ce grand poète et homme de culture, les chrétiens de la paroisse Saint Thomas de Loulombo et ceux de Saint Joseph de Kinkembo peuvent prier, faire des neuvaines, des trentaines et participer aux célébrations eucharistiques, en toute quiétude, parce que leurs églises ont retrouvé des toits. A la suite de la réhabilitation des toitures de ces deux églises, Mgr Louis Portella Mbuyu, évêque du diocèse de Kinkala, avait décidé de la réouverture de cette paroisse, le 28 septembre 2008, après près d’une décennie de fermeture. Pour rendre un vibrant hommage à notre bienfaiteur qui vient de nous quitter, une messe de requiem sera célébrée, en sa mémoire, le samedi 1er août 2009, à Loulombo. Cette messe regroupera les chrétiens de ces deux communautés, distantes de 14 km sur le chemin de fer. En vue de la réussite de ce grand rassemblement et de cette célébration eucharistique, deux commissions ont été mises place: la commission liturgique et la commission accueil et hébergement. Pour votre gouverne, la paroisse Saint Thomas de Loulombo est située le long du chemin de fer Congo Océan. Elle compte 14 communautés, fait frontière avec la paroisse Saint Joseph de Loutété, dans le diocèse de Nkayi. La cour paroissiale abrite les restes mortels de son dernier curé, père Yan Czuba, missionnaire polonais, assassiné en novembre 1998, à Loulombo. Abbe Eric Paul GOMA Paroisse Saint Thomas de Loulombo (source : La Semaine Africaine, n° 2909 du vendredi 10 Juillet 2009, p.9)
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