Réhabilitation de la paroisse Sainte Thérèse de Vindza. La participation de tous les originaires est très attendue La salle père Dube de la paroisse Saint Pierre Claver de Bacongo (Brazzaville), a abrité, lundi 11 janvier 2010, en fin d’après-midi, l’assemblée générale des ressortissants de la sous-préfecture de Vindza. Un seul point figurait à l’ordre du jour de cette rencontre: la réhabilitation de la paroisse Sainte Thérèse de cette localité. Prenant la parole, au début de cette réunion, Jean Baptiste Ntsibienandi, président de la commission préparatoire de cette assemblée, a annoncé le motif et l’unique point inscrit à l’ordre du jour. Emboîtant le pas au président, Prosper Massengo, vice-président de cette commission, a fait une description de la réalité sur le terrain, et lancé un appel à l’endroit des frères de l’Eglise évangélique qui doivent, eux aussi, se mobiliser autour de cette initiative. Puisque cette dynamique peut être élargie, pour réhabiliter la paroisse évangélique, avec la construction du temple et de la résidence du serviteur. Ensuite, Père Brel Gustineau Daouda Maléla, prêtre de la Congrégation des Pères du Saint Sacrement, vicaire de la paroisse Saint Pierre Claver de Bacongo et rapporteur de cette commission, a parlé de l’avancement des travaux et des devis : «Il y a longtemps que les travaux ont commencé, l’église est au niveau de la toiture. C’est ainsi que nous avons demandé les devis. Nous avons quatre devis : le premier devis concerne la charpente du presbytère et s’élève à 2. 354. 000 frs Cfa, avec une main d’œuvre de 250 000 frs Cfa, soit un total de 2. 684. 000 frs Cfa. Le deuxième devis, qui concerne la maçonnerie du presbytère, s’élève à 589 600 frs Cfa, pour une main-d’œuvre de 150 000 frs Cfa, soit un total de 739 600 frs Cfa. Le troisième et le quatrième devis, concernant la maçonnerie dans l’église, sont à renvoyer aux techniciens du fait qu’ils proposaient des sièges en ciment alors que l’assemblée a choisi plutôt des bancs en planches». Dans cet élan, il a souligné l’enjeu pour l’évêque de Kinkala d’y envoyer un prêtre. Pour cela, il faut que l’ordinaire du lieu sente l’engagement d’aménager les conditions de vie des prêtres. Serge Armand Zanzala, conseiller départemental du Pool, élu à Vindza, et chargé des relations extérieures de cette commission, a suggéré une répartition de la contribution de chacun, en tenant compte du statut des uns et des autres : résidents de Vindza, ressortissants de Vindza vivant à Brazzaville, et ceux installés en Europe. Après débat fructueux, il a été retenu que les résidents de Vindza, en sus du sable et des pierres qu’ils devront apporter à la paroisse, contribueront chacun à hauteur de 5 000 frs Cfa ou plus, les ressortissants de Vindza vivant à Brazzaville participeront à hauteur de 10. 000 frs Cfa ou plus, ceux installés en Europe apporteront 50 Euros ou plus. M. Serge Armand Zanzala a, par ailleurs, proposé de développer le concept «Sala, Sambila », pour permettre aux deux Eglises, Catholique et Evangélique, de mener des activités de développement à Vindza. A cette assemblée, il a été mis en exergue la fréquence et la régularité de ces rencontres. Soeur Victorine Mayinga, Trésorière générale, a publié le montant de la collecte du jour : 40 000 frs Cfa, alors que celle de la précédente réunion avait donné 35 000 frs. Cette dynamique de reconstruction de la sous-préfecture de Vindza, n’est pas seulement une affaire des ressortissants de Vindza. Pour ce faire, toute personne de bonne volonté, sensible au drame qu’a connu le département du Pool, pendant les douloureux événements que le pays a endurés, peut se joindre à cette initiative pour y apporter sa contribution. Cette assemblée a été marquée par la présence du pasteur Arsène Nkounkou, de l’Eglise Evangélique du Congo, coordonnateur du consistoire de Kindamba, dont fait partie la paroisse de Vindza. Dans son adresse, il a évoqué les efforts qui ont été fournis pour la réhabilitation des édifices de l’Eglise Evangélique dans cette contrée. Le presbytère de l’Eglise Evangélique du Congo, situé à Kindamba, construit en 1961, est tombé en ruines pendant la guerre. La charpente a été changée, 150 tôles ont été réunies. Il reste à changer les portes, fenêtres, les enduits etc. Heureux d’avoir fait œuvre utile, les participants à cette rencontre se sont retrouvés, à nouveau, dimanche 7 février 2010, à 10 heures, au même endroit. Gislain Wilfrid BOUMBA (Source : La Semaine Africaine n°2972, du mardi 23 février 2010, p.9)
|