« Combats le bon combat de la foi… »

 

« Combats le bon combat de la foi… »

 

Le 11 octobre 2012, Benoît XVI a ouvert, en plein synode des évêques pour la nouvelle évangélisation, l’année de la foi, pour marquer les cinquante ans de l’ouverture du Concile Vatican II. Avec la lettre apostolique Porta Fidei, le Souverain Pontife a proclamé cette année spéciale, précisément pour que l’Église universelle renouvelle l’enthousiasme de croire en Jésus, unique Sauveur du monde, ravive la joie de cheminer sur la voie qu’il nous a indiquée, et témoigne de manière concrète de la force transformatrice de la foi.

Dans ce contexte, Mgr Portella, à l’occasion du jubilé d’argent du diocèse, a convoqué un synode diocésain, pour prolonger l’initiative du Saint-Père et cet effort de creuser en nous tous disciples du Christ, la consolidation de l’homme intérieur. Le synode de Kinkala devient une occasion importante pour revenir à Dieu, approfondir et vivre avec davantage de courage sa propre foi, renforcer l’appartenance à l’Église qui, à travers l’annonce de la Parole, la célébration des sacrements et les œuvres de la charité, guide tous les hommes à la rencontre et la connaissance du Christ.

Le problème

Nous sommes conscients que, dans le monde d’aujourd’hui, « une profonde crise de la foi a touché de nombreuses personnes »[1]. L’enquête menée sur tous les continents, pour la préparation du synode sur la nouvelle évangélisation, a révélé certains dangers auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés dans la transmission de la foi : une foi vécue de manière passive et privée, le refus de l’éducation à la foi, la fracture entre vie et foi. Si les nations, autrefois chrétiennes, sont aujourd’hui frappées par le fléau de la sécularisation et d’une mentalité nihiliste diffuse dans laquelle tout est relatif[2], les Africains, eux, font l’expérience de l’affaiblissement de leurs communautés traditionnelles, l’Église catholique se trouve confrontée au succès croissant des Églises évangéliques ou pentecôtistes qui proposent une foi attrayante, un message facile, simple, compréhensible, apparemment concret et une liturgie participative, avec l’expression de ses propres sentiments, de sa propre culture, et aussi des combinaisons syncrétistes entre religions, insistant sur les guérisons. Conduire les hommes et les femmes de notre temps à Jésus est une urgence qui touche toutes les régions du monde, celles de récentes, tout autant que celles d’ancienne évangélisation[3]. Comment en effet raviver une foi qui risque de s’obscurcir en des contextes culturels, qui en entravent l’enracinement personnel, le rayonnement social, la clarté du contenu et les fruits cohérents ?

La foi : un mot, une vie, une personne  

Au cours de l’audience générale du 24 octobre 2012, Benoît XVI a défini la foi comme « un acte à travers lequel on s’en remet librement à un Dieu qui est Père et qui m’aime ; c’est l’adhésion à un "Toi"  qui me donne espérance et confiance ». Cette adhésion a un contenu : Jésus de Nazareth, le Fils de Dieu fait homme. C’est dans la personne de Jésus que se dévoile le mystère de l’amour de Dieu le Père pour toute la famille humaine, qu’il n’a pas voulu laisser à la dérive d’une impossible autonomie, mais qu’il a réunie à lui en un pacte d’amour renouvelé[4]. La foi, c’est donc croire en cet amour de Dieu, qui ne fait pas défaut face à la méchanceté de l’homme, face au mal et à la mort, mais qui est capable de transformer toute forme d’esclavage, en donnant la possibilité du salut.

L’Église a reçu du Seigneur la mission, non seulement de garder ce dépôt de la foi[5], mais aussi de transmettre cette foi, de communiquer l’Évangile, afin que les vérités chrétiennes soient une lumière dans les nouvelles transformations culturelles, et que les chrétiens soient capables de rendre raison de l’espérance qu’ils portent (Cf. 1 P 3, 14). Mais comment transmettre cette foi ? Quelles en sont les médiations ?

La catéchèse

Un canal sûr pour transmettre la foi, c’est la catéchèse. Dans une étape cruciale où nous devons nous assurer que le zeste de la foi catholique habite ceux qui viennent après nous, et que notre Église-Famille prend profondément racine dans les esprits et les cœurs des générations qui se renouvellent sans cesse, la pastorale catéchétique revêt une importance capitale. Nous vivons dans une société où la falsification tend à devenir l’élément décisif[6]. Il n’y a plus de vérité objective, tout est négociable. Une catéchèse de pointe dans ce sens, prise en mains par nos prêtres, avant de compter avec les catéchistes laïcs, aiderait à affermir la foi des fidèles, devant la pollution spirituelle, l’infection de la pensée et la menace des sectes ésotériques. Mais cette catéchèse doit tenir compte du contexte actuel, parce que la pratique de la religion doit toujours s’adapter aux réalités existentielles des peuples, et trouver de nouvelles formes d’expression[7]. Les scénarios sociaux, culturels, économiques, politiques et religieux changeants nous appellent à quelque chose de nouveau : à vivre d’une manière renouvelée notre expérience communautaire de foi et son annonce, au moyen d’une évangélisation[8] « nouvelle dans son ardeur, dans ses méthodes, dans ses expressions » (Jean-Paul II au CELAM, 9 mars 1983, n° 3).

La catéchèse d’aujourd’hui doit proposer un message simple. Pas un message à bas prix, en réduction, mais dans sa radicalité et sa profondeur. Il est important que le message de la foi n’apparaisse pas comme un système d’idées difficile que les gens ne comprennent pas, mais comme une parole d’amour de la part du Seigneur. Dans ce sens, nos catéchistes doivent recevoir une formation robuste. L’Église ne doit pas seulement être reconnaissante envers ces hommes et femmes simples qui ont constitué[9] et qui sont encore des chaînes vivantes, pour transmettre la foi qu’ils ont eux-mêmes reçue des aînés, mais elle doit aussi chercher à bien les former et à bien les équiper – prendre soin d’eux[10] –, pour qu’ils soient capables d’affronter les défis actuels[11]. On ne regrettera d’avoir dépensé pour la formation des catéchistes. On pourra, dès lors, espérer un nouveau printemps de la foi, une foi adulte. Comme dans les cérémonies africaines d’initiation, le chrétien se découvrira aussi, non comme un jouet d’un déterminisme aveugle, mais comme une destinée, un projet en perpétuel accomplissement, qui se conquiert à l’existence, projet du triomphe en lui de la vie sur la mort[12].

Cette catéchèse renouvelée doit être axée sur le Credo. Il s’agit de confirmer et de conserver ce noyau central des vérités de la foi, en le communiquant dans un langage plus intelligible aux hommes d’aujourd’hui. Et le message-pointe de ce Credo, c’est Jésus de Nazareth, crucifié et ressuscité, Sauveur du monde, qui siège à la droite du Père, Juge des vivants et des morts. Tel est le kérygme, l’annonce centrale et impétueuse de la foi.

La liturgie

La beauté de la foi doit resplendir en particulier dans les actions de liturgie sacrée, dans l’Eucharistie dominicale, avant tout. C’est proprement dans les célébrations liturgiques que L’Église dévoile, en fait, son visage d’œuvre de Dieu et rend visible, dans les paroles et dans les gestes, le sens de l’Évangile[13]. La liturgie, à vrai dire, est un acte par lequel nous nous laissons introduire dans la porte de la foi et dans la prière de l’Eglise[14]. En fin de compte, c’est l’horizon vers lequel l’Église nous oriente, pour permettre à Dieu de faire son entrée dans le monde et dans nos cœurs. Dans la liturgie, Dieu entre dans nos vies et nous permet de Le toucher[15]. En écoutant sa Parole, Il vient vers nous, Il se donne, sous la forme du pain devenu son Corps. Cette liturgie transcendantale se veut aussi, en même temps, cosmique, c’est-à-dire une liturgie qui rejoint dans sa forme l’être de notre imaginaire culturel[16] et de nos manières d’être. C’est une liturgie qui nous embrasse et nous embrase dans ce qui constitue notre identité : nos langues, nos us et coutumes, etc. C’est un peu incompréhensible lorsqu’une communauté, locale à 99,99%, célèbre la liturgie dans une langue autre que la sienne, que la majorité ne comprend qu’à peine.

Dans le cas du diocèse de Kinkala, l’abbé Dominique Kimbembo (d’heureuse mémoire) a ouvert la voie à une réflexion sur un rite Kôngo. C’est peut-être maintenant le temps favorable pour  poursuivre la réflexion, en vue d’une action salutaire. Il ne s’agit pas d’inventer une manière Kôngo de célébrer, la liturgie n’est pas une pièce de théâtre. Au contraire, elle est un don du Seigneur à son Église. Et c’est de Lui qu’elle reçoit toute sa vitalité[17]. Sa forme ecclésiale peut être reformée dans les petits détails, mais pas dans sa substance.

Le summum de cette activité liturgique, c’est l’Eucharistie. S’il est vrai – comme nous le croyons – que le Christ est réellement présent dans l’Eucharistie, alors cet acte devient au centre de toute chose. C’est un évènement, non pas d’un seul jour, mais de toute l’histoire du monde, dans son sens global. C’est une centrale d’énergies qui rend possible tout bien et tout changement dans le monde[18]. C’est à cette table que tout chrétien est invité, « pour venir se rassasier du "pain de vie", et s’enivrer du "vin du Royaume éternel". Il est invité à être saturé par la vie, par l’énergie puissante et débordante du Ressuscité »[19]. Si nous voulons que le monde redevienne un jardin de Dieu, où tous jouissent des biens de la création, l’unique critère, pour que cela soit possible, c’est Dieu, le Dieu qui bouscule nos vies comme une vraie et réelle présence. L’Eucharistie, qui nous évite la dispersion inutile[20], est l’aréopage privilégié où les hommes peuvent encore recevoir le genre de formation qui rend possible les nouvelles réalités : l’amour qui est réconciliation, le sens du bien commun, la paix et la justice.

Fides caritas est

La foi n’est pas une chose abstraite, elle est « caritas », elle est amour de l’autre. Ainsi, elle est le reflet de la vérité divine qui, en tant que vérité, est également inséparablement amour. Il y a une passion qui est nôtre, qui doit grandir de la foi, qui doit se transformer en feu de la charité. Origène nous a transmis une parole du Seigneur : « Celui qui est près de moi est près du feu ». Le chrétien ne doit pas être tiède, qui ne dise pas non mais un oui, très tiède, pour reprendre les mots lapidaires de l’Apocalypse. Cette tiédeur discrédite justement le christianisme. La foi doit devenir en nous une flamme de l’amour.

Dans un diocèse comme Kinkala, qui a été victime de conflits armés meurtriers et des pillages sauvages, ayant semé désolation et misère dans les villages, nous avons à renouveler notre « option préférentielle pour les pauvres » et faire du combat contre la pauvreté, un axe prioritaire de notre engagement pastoral, en nous rappelant que « notre Seigneur nous avertit que nous serons séparés de Lui si nous omettons de rencontrer les besoins graves des pauvres et des petits qui sont ses frères » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, 1033 ; Cf. Mt 25, 31-46)[21]. Le temps de pleurer sur les ruines de Jérusalem est passé. La joie du Jubilé d’argent et du Synode nous pousse « plutôt à rechercher des voies et moyens pour reconstruire. Il s’agit de redonner confiance aux uns et aux autres, par des actes concrets de solidarité, pour favoriser la réinsertion »[22]. Cet évangile social est comme une conséquence intrinsèque de notre croyance que l’homme est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. Cette vision biblique de la destinée de l’homme ne contredit pas l’anthropologie africaine. Dans sa conférence au Congrès Eucharistique National, organisé à l’occasion du Centenaire de l’Évangélisation du Congo, l’abbé Louis Portella Mbuyu – aujourd’hui évêque de Kinkala – affirmait que, dans nos cultures africaines, « la place de l’homme est centrale : il est la valeur fondamentale. Tout est considéré en fonction de l’épanouissement, du renforcement de son être ». Il y a lieu, avait renchéri l’abbé Portella, de parler ici d’une vision anthropologique du monde[23]. Cela fait même partie de l’univers Bantou : « La société intègre l’individu et prend en charge tous les aspects, tous les moments, surtout les moments critiques de son existence »[24]. La foi suppose donc un engagement social. 

Dans le Motu Proprio Porta Fidei, le Pape a dit clairement que la foi n’est pas une affaire privée, dans la mesure où elle implique un témoignage et un engagement publics, et où le renouvellement de l’Église passe aussi par le témoignage de foi des fidèles. Beaucoup de chrétiens pensent que leur vie de foi commence et se termine avec les sacrements et la prière du dimanche. Non ! Leur travail intellectuel et manuel, leur participation locale à la propreté, au développement sont aussi des activités fondamentales d’une foi équilibrée[25]. La célébration du Jubilé d’argent nous fait prendre conscience qu’« évangéliser c’est porter la Bonne Nouvelle dans tous les milieux […] et, par son impact, transformer du dedans, rendre neuve l’humanité elle-même »[26]. Nous pouvons parler ici d’une « théologie des réalités terrestres »[27]. Ce discours n’est pas nouveau. Les évêques du Congo, en 1994, avaient souhaité « que chaque paroisse, chaque groupe d’apostolat, chaque dibundu organise des actions sociales (propreté, nettoyage des rues, amélioration des écoles…) et crée des petites entreprises, plantations, élevages, métiers de toutes sortes. [Ils avaient demandé] à tous les responsables de l’Eglise de considérer cela comme une des priorités pastorales »[28]. Des expériences, telles que le microcrédit et des initiatives pour créer des partenariats équitables, montrent qu’il est possible de diminuer la souffrance de nos populations. Là, peut se trouver une aide véritable qui, mise en œuvre au plan paroissial et diocésain, fera de miracles pour l’unicité, la valeur et le bien intégral de chaque personne.

Ce caractère thérapeutique (ou charitable) du Christianisme[29] doit aussi accompagner nos efforts, pour contribuer à l’éducation – l’école – des jeunes générations, tourmentés par le démon de la peur. Comme l’avait fait remarquer l’abbé Dominique Kimbembo, « l’Église ne pouvait pas vouloir christianiser l’Afrique sans par le fait même arriver à libérer les âmes païennes de la peur des sorciers et de la crainte des esprits. L’école était un des meilleurs moyens pour y arriver. C’était là un devoir strict d’humanité en même temps que d’apostolat »[30]. Nous avons besoin des écoles-internats, des complexes scolaires appartenant à l’Église, pour humaniser la jeunesse et la former pour demain.

Pour conclure

Nous avons besoin aujourd’hui des îles, où la foi en Dieu et la profonde simplicité du Christianisme, restent vivantes et vitales. Nous avons besoin des oasis comme l’arche de Noé, où l’homme, surpris par les flots de la mer du monde en crise, peut toujours trouver refuge. Conscients de notre appel à croître toujours dans la foi, nous faisons particulièrement nôtre, en cette année de la foi et du synode pour les fidèles du diocèse de Kinkala, la prière rapportée en Marc 9, 24 : « Je crois ! Viens en aide à mon peu de foi ! ».    

Raphael BAZEBIZONZA, sj.
Hekima College Nairobi (Kenya)
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[1][1] Porta Fidei, 2.

[2] Benoit XVI, Audience générale, 17 octobre 12.

[3] Synode des évêques sur la nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi, message final, 26.10.2012, n.2.

[4] Synode des évêques sur la nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi, message final, 26.10.2012, n.3.

[5] Jean-Paul II, Fidei depositum.

[6] Aldous Huxley, Brave New World.

[7] Benedict XVI, Light of the world, A Conversation with Peter Seewald, (Paulines Publications Africa, Nairobi 2010), p. 128.

[8] Synode des évêques sur la nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi, message final, 26.10.2012, n.2.

[9] « Les catéchistes, malgré une instruction déficiente se sont montrés des auxiliaires précieux des missionnaires pour l’instruction des païens. Leur rôle a été très important dans les milieux que les missionnaires ne pouvaient visiter que périodiquement. » Abbé Dominique Kimbembo, Fétichisme et croyances de l’au-delà chez les Bakongo du Congo-Brazzaville, (Rome 1964), p. 6.     

[10] On se plait souvent du fait qu’ils s’absentent. Mais que voulez-vous ? Des gens qui ont tout perdu, qui recommencent la vie, qui doivent chercher comment se prendre en charge et nourrir la famille. Comment les aider, pour que la foi des nôtres n’en pâtisse pas ? 

[11] Cf. Ad gentes, 17; Redemptoris Missio, 73; Catechesi Tradendae, 71.   

[12] Mveng Engelbert. « Essai d’Anthropologie Négro-Africaine » B.T.A. Numéro 2 (Juillet-Décembre 1978), p. 234.

[13] Synode des évêques sur la nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi, message final, 26.10.2012, n.3.

[13] Jean-Paul II, Fidei depositum.

[14] Benedict XVI, Light of the world, 104.

[15] Benedict XVI, Light of the world, 143.

[16][16][16] Cet univers des esprits et des génies que nous considérons comme des lois naturelles et des forces telluriques personnifiées.

[17] Benedict XVI, Light of the world, 144.

[18] Benedict XVI, Light of the world, 145.

[19] Abbé Louis Portella, « Eucharistie et Plénitude de vie », In Centenaire de l’Évangélisation du Congo, Conférences du Congrès Eucharistique National (Brazzaville, 23-27 Août 1983), p. 7.

[20] Jean-Paul II, Lettre Apostolique Novo Millenio Ineunte.

[21] Mgr Louis Portella Mbuyu, Rapport d’enquête.

[22] Conférence Episcopale du Congo, Message de Paix et de Réconciliation, In Parole d’évêque 9, 6 aout 1993. p. 4.

[23] Abbé Louis Portella, « Eucharistie et Plénitude de vie », 5.

[24] Abbé Louis Portella, « Eucharistie et Plénitude de vie », 5.

[25] Conférence Episcopale du Congo, Appel à la Reconstruction, In Parole d’évêque 10, 20 Mars 1994. p. 6.

[26] Jean-Paul II, Homélie à Brazzaville, 5 mai 1980.

[27] Une expression du Père Édouard Ndundu, jésuite congolais (Kinshasa) qui a longtemps travaillé à Brazzaville. Il est actuellement curé de la paroisse Sainte Trinité de Kisantu en RDC.  

[28] Conférence Episcopale du Congo, Appel à la Reconstruction, 7.

[29] Une expression d’Eugen Biser.

[30] Abbé Dominique Kimbembo, Fétichisme et croyances de l’au-delà chez les Bakongo du Congo-Brazzaville, 4.