Funérailles de Mgr Jean-Pierre Gallet : mot du délégué des prêtres du diocèse de Kinkala

 

Funérailles de Mgr Jean-Pierre Gallet : mot du délégué des prêtres du diocèse de Kinkala

 

Une délégation des prêtres du diocèse de Kinkala était présente aux funérailles de Mgr Jean-Pierre Gallet, célébrées le 18 août 2016, à La Bastide-Clairence, en France. À cette occasion, l’Abbé Isaac Bitsoumanou, qui fait partie de cette délégation, a prononcé le mot suivant, en hommage à l’illustre disparu :    

« Tata Gallet, on l’appelait affectueusement ainsi pour dire « papa », était un père pour nous, né français mais congolais de culture. Il avait souhaité que ses funérailles se fassent au Congo mais le Très-haut en a décidé autrement.

Curé et, à partir de 1987, quand il y a eu la création du nouveau diocèse de Kinkala, il a occupé plusieurs fonctions dans l’Église du Congo. Il a travaillé avec Monseigneur Anatole Milandou, l’actuel archevêque de Brazaville. C’était un bâtisseur, un fondateur et, avec cet évêque, il a été l’économe, le procureur du diocèse de Kinkala. Tous les deux ont mis en place les Frères des Campagnes de Saint-Augustin, parce que notre diocèse a pour Saint-Patron, Saint-Augustin. Ainsi, il voulait relancer le développement du diocèse. Chose qui fut faite, malheureusement, la guerre est passée par là et a détruit beaucoup de choses. Avec Monseigneur Milandou, le premier évêque de Kinkala, et avec l’actuel, Monseigneur Louis Portella, il a beaucoup œuvré.

La mort n’envoie pas de préavis. Avec sa mort, en ce temps des vacances, tout le monde ne pouvait être là. Ainsi, nous que vous voyez ici, sommes les représentants de cette Église du Congo et, particulièrement, de Kinkala, qu’il a tant aimée. Il a beaucoup travaillé, il a connu la mort. Maintenant nous pouvons dire qu’il repose en paix dans le Seigneur. Pour lui, toute l’Église du Congo, et particulièrement de Kinkala, est très meurtrie. Mais nous sommes dans l’espérance car nous savons que si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il ne donne pas de fruits, mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruits. Ce qu’il a fait ne restera pas lettre morte.

Tata Gallet, va et repose en paix. »